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27 février 2011

Philosophes du dimanche, take a seat.


J'ai toujours eu une vague idee de ce que je voulais faire de ma vie. J'ai toujours, et ce depuis que je suis toute petite, eu conscience d'etre le genre de personne qui a besoin de faire les choses bien autour d'elle pour s'accomplir. Mais même si il est clair que j'aime les gens, les aider, leur parler et solutionner les problèmes, finir assistante sociale.. Non quoi. Ca s'est a peu de choses pres le profil des meufs qui s'appellent zoe, toutes celles que j'ai connu finiront assistantes sociales a tendances humanitaristes qui veulent sauver le monde de la famine et d'une fin certaine avec des donts. Moi, au contraire de ces meufs la, j'aime l'argent, parce que je ne suis pas completement naive quant aux miracles qu'il peut produire. Je sais que je ne pourrai JAMAIS rever de m'enfuir dans la savane avec mon amour impossible comme dans les films. Je sais aussi qu'etant donne toutes les choses que j'ai la ferme intention d'accomplir dans mon unique longue vie, je ne peux me permettre aucune forme de futile fantaisie. C'est faire de la thune dans ce que j'aime, multiplier les experiences constructives sur mon CV en eloignant de mon chemin tous les parasytes..ceux qui te tirent vers le bas la.. Allezzzz, on a tous un boulet dans nos pattes..anyway c'est pas l'sujet la. Et entre la cause des femmes et celle de la sauvegarde du patrimoine originel africain encore existant il y a celle des enfants soldats, trop chere a ce qu'il me reste de coeur pour que je n'en parle pas ici. Et ce n'est même pas le "comment on peut faire ca a des enfants" qui parle, parce qu'en temps de guerre, la realite est floue, ce n'est plus la même chose. Mon argument s'apparente plus au "les enfants sont l'avenir du monde", un truc dans le genre. Et jvous cache pas que ca me touche d'autant plus pour l'Afrique, qui doit faire face a ce phenomene autant qu'a la fuite des cerveaux.


J'ai eu envie d'en parler la, comme ca, un dimanche, parce que j'ai revu Johnny Mad Dog, confortablement installée dans mon canape a 2000 euros, a me plaindre qu'il faisait trop chaud dans mon appartement. Le genre de film qui minimise toute ta vie le temps d'une heure. Et qui, si t'es un minimum fute, te touche. Le genre de film qui, quand tu connais un minimum le sujet, renforce ta vision des choses, t'eclaire. La situation des enfants soldats au Liberia et ailleurs m'a retournee la premiere fois que je l'ai vu.



 La, ca m'a juste fait prendre conscience de ce que je voulais reelement faire de ma vie (oui, un film peut faire tout ca). Gagner de l'argent pour gagner la liberte et le droit d'accomplir ce que je veux puisqu'on sait que tout se monnaie, même la religion. Aujourd'hui ca ne sert plus a rien de debattre sur le pourquoi du comment il y a des guerres, sur le pourquoi du comment les enfants deviennent un instrument voue a la destruction des fiertes, des valeurs, de la morale, on sait, c'est vieux comme le monde que les armes ne leur tombemt pas du ciel directement dans les mains, peut etre même aussi vieux que l'histoire de "qui est derrière tout ca"..les non dupes errent (cc toi). Les idees sont encore trop floues dans ma tete mais je sais qu'a un moment ou un autre, forte de ma determination et du fait que j'ai pas l'temps, je finirai certainement a l'Unicef, mariee a un homme engagee et mere d'environs 70 enfants.

Dannah

2 commentaires:

Christelle a dit…

Je n'ai jamais vu ce film (ma culture cinématographique frôle le zéro...), mais je compte sérieusement le faire depuis le temps qu'on m'en parle.

Enfin bref! Juste pour dire que ce à quoi tu aspires; même si encore légèrement flou; c'est tout le mal que je te souhaite. Profondément convaincue que ce domaine est fait pour toi (ou plutot que tu es faite pour lui?). Anyway, je pense que pour travailler à l'UNICEF par exemple, au-delà de certaines compétences, c'est surtout une question de "blessing".

Alors God bless you though...

Afro Mango a dit…

C'est toujours un sujet qui me laisse profondément déçu de ce que l'Homme (au sens générique) peut faire de profondément Mal... et je me demande quel monde on peut construire si les enfants sont jetés de force dans la violence la plus bestiale qu'il soit...

je n'ai pas de réponse