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27 juillet 2011

Weed

Vous l’aurez surement compris/remarqué, les membres de la G’weed Team sont férues de musique.
Personnellement c’est H24 que je vis avec mon casque sur les oreilles, ce qui ne manque pas de parfois agacer les membres de ma famille qui essayent de communiquer avec moi. Je peux passer toute une journée sans parler, à circuler parmi les gens tant que j’ai ma musique dans les oreilles. De fait, j’accorde beaucoup d’importance aux paroles. La première écoute est celle du plaisir, à la seconde je me concentre et essaye de comprendre. Et si vraiment, il me semble que je tiens quelque chose de bon, je vais regarder les paroles plus attentivement sur internet, ce qui facilite la compréhension, notamment de métaphores.

Ce soir, comme tous les soirs j’écoute de la musique et me rends compte que sur les 8 dernières chansons que l’aléatoire de mon Ipod m’a joué, 5 parlaient de Weed. Les clips sont évocateurs et l’apologie de la beuh y est faite. Ce qu’il faut savoir c’est que nous sommes certes la « GreenWeedTeam » mais que ce n’est pas par rapport à une quelconque consommation de Marijuana (une histoire de mot Celte « Gwenwed » -qui ressemble fortement à ‘GreenWeed’ n’est-ce pas ?- qui veut dire « cercle de la béatitude » toussa toussa) .
La question est : sachant que la Weed est également interdite aux States (malgré la possibilité de prescriptions médicales) pourquoi et comment se fait-il qu’elle soit si banalisée et acceptée au point qu’on l’exhibe et assume si haut et fort sa consommation de drogue douce ? Parce que même si la plupart des gens (dont moi-même je dois l’avouer) ne considèrent pas le cannabis comme étant une drogue, c’est pourtant dans cette catégorie qu’il a été classé.



Qu’est-ce qui fait qu’en France, l’image du consommateur de Weed soit telle qu’on cache son usage à tout le monde ? J’ai ma petite idée sur la question :
Le fait est que dans l’esprit de beaucoup de personnes, fumeur de joints = junky = loque = déchet = raté = aucune ambition = vie misérable. Avouez. Et là, je vous contredis et ce, au moyen de cet article http://blogs.lesinrocks.com/droguesnews/2011/07/25/toxicos-leaders-dopinion-entrepreneurs-meme-combat/. Pour ceux qui seraient pris d’une flemme incroyable –parce qu’il y en aura- en gros l’article dit que les personnes prédisposées à l’addiction (jeu, alcool, sexe, drogue…) aient le même le profil psychologique qu’un leadeur d’opinion : tous deux sont constamment à la recherche de nouveauté et sont des « preneurs de risques compulsifs ». Leur caractère obsessionnel, ajouté à tous ces autres critères peuvent –s’ils sont canalisés- être un véritable atout au travail. C’est justifié par une sombre histoire de neurotransmetteurs, de circuit neurologique du plaisir/de la récompense et –sans doute- de dopamine (oui, j’ai toujours adoré l’SVT, pas vous ?).



Comme elle vole en éclat l’image du fumeur de biff voué à l’échec qui ne pense qu’à se déchirer le crâne n’est-ce pas ? Outre cette étude, les préjugés sont au Titanic –en vérité le « Titan » - l’Iceberg qui l’a coulé : c’est un poison qui peut être fatal. N’en ayez pas, même si c’est plus facile à dire qu’à faire. Après tout, dire que tous les consommateurs de Weed sont des bons à rien est aussi injuste et généralisateur que de dire que tous les musulmans sont des terroristes, que tous les catholiques sont coincés, tous les chinois ont des restaus, et je pourrai continuer encore longtemps. Je vous vois venir avec vos « C’est pas pareil » ou « Y a aucune commune mesure » ahh booon ? Bah dites moi quelle est la différence alors, j’attends vos mots doux dans les commentaires.



Pleins de bisous, et ne sombrez pas non plus dans l’addiction pour être un leadeur hein, on naît avec ce don ou non, ça ne s’apprend pas. Ceci n’était qu’un plaidoyer en faveur des « drogués » oui, faut savoir être l’avocat du diable de temps en temps.



Eden

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