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25 janvier 2011

DRAKE's PARIS SHOW KILLED IT

« And ‘DRAKE’ just stands for ‘Do Right And Kill Everything’ » Drake- Miss me.

Et en effet, Aubrey Drake Graham aka Drizzy Drake, artiste talentueux rattaché à la « Young Money » a tout tué le vendredi 21 janvier dernier.
Pendant que certains regardaient le journal télévise de 20h avec le charmant David Pujadas sur France 2 (non, tout le monde ne regarde pas France 2, mais vous devriez -j’affiche nettement mes préférences), ma chère collègue Jee.S, d’autres compères et moi-même étions dans le Zénith de Paris, sur le pied de guerre attendant l’arrivée sur scène de Drizzy. 

C’est une salle survoltée par des morceaux passés tels que « Empire State of Mind », « Lollipop » et bien d’autres, qui a accueilli J Cole pour la première partie. 


Ce dernier, bien que inconnu de la plupart des personnes présentes –une fille s’est quand même retournée pour me demander « c’est qui le mec sur scène ? »- a été absolument parfait puisque même les plus réticents ont « jumpé » spontanément face à la lourdeur du son, (vous me comprenez et je le sais, ne prétendez pas le contraire),  ont fait le signe du Diamant de Jay-Z lorsqu’on le leur a gentiment demandé et surtout, ont fait semblant de connaître les paroles et de comprendre ce qu’il disait. Verdict : J Cole a géré sa maman, point à la ligne. Bien que la première partie m’ait semblé un peu courte (et que je n’ai absolument pas apprécié que les lumières se rallument si brusquement à la fin de cette dernière), les DJs ont enchaîné sur un mini-mix  « pré-main part » qui a littéralement enflammé (et surtout enfumé-personne ne s’est gêné pour fumer, cigarettes conventionnelles ou non) la salle. La raison ? Rien de spécial, si ce n’est des sons comme « Say aah », « On to the next one », « Black and Yellow », « Teach me how to dougie » et j’en passe.

Venons-en au fait : la partie de Drake. Consciente que les avis sont mitigés, je vais cependant parler pour moi et personne d’autre. Etant dans la fosse bien que disposant d’une place assise, je ne regrette absolument pas mon choix de rester debout, ayant été portée par l’exaltation et l’énergie qu’on ne retrouve que dans une fosse. Alors plusieurs choses :

-Le jeu de lumières n’était pas très recherché. J’entends par là que ce n’était pas le plus bluffant que j’ai vu même si on a quand même eu droit à de très beaux feux d’artifices pour « Fireworks » et « Over », mais ça ne m’a pas empêché de l’apprécier.

-Le son était fort. Un peu trop peut-être ce qui avait parfois tendance à attenter à la qualité du son mais nous n’allons pas en faire un drame parce que je pense que tout le monde a aimé s’en prendre plein les oreilles et comment en faire autrement ?

-Drake a énormément d’énergie et rap exactement (en tout cas à peu de choses près) comme sur le CD. Ce qui, selon moi, est un très bon point.

-Le choix des chansons était juste divin. Tracks où il ne figure qu’en « guest » (les featurings donc) ont été plutôt bien choisis. (j’évoque ici « What’s my Name » et « Aston Martin Music »). Même si le concert perdait parfois de son énergie du fait de l’ordre des chansons, ça ne m’a pas plus choqué que ça. Ce qu’il faut savoir, pour ceux qui trouvent qu’il y avait trop de chansons «peu vives », c’est que Thank me Later EST un album aux chansons rythmées et entrainantes mais aussi plus posées. Pas de quoi s’en étonner en somme.

- Drake n’avait pas fait l’amour depuis 28 jours (selon lui) et ça se voyait. Et s’entendait. Big Up  à la partie « j’explique et mime mes ébats sexuels favoris » et mention spéciale pour la petite ondulation de bassin contre le micro qui, ma foi, a fait un tonnerre auprès de la gente féminine (bon, pour le petit mouvement, j’avoue que moi aussi j’ai crié ahahah)

-Drizzy est un farceur qui sait comment duper un public trop crédule et électriser une foule en 2-2. Le coup du « ça fait longtemps qu’on nous le demande mais puisque nous sommes là pour la première fois, J Cole et moi allons tourner maintenant, ici et ce soir le clip de In the morning !» nous le prouve bien : Grosse euphorie, foule en délire, tout le monde se recoiffe et se rhabille : OUAIIIIS HOURAYYYYY. Croyade.

-Notre cher rappeur m’a tué sur les dernières chansons. Mais vraiment assassinée. Et j'ai tout donné sur Over. Chanson très bien choisie d’ailleurs pour finir en beauté (sans oublier les feux d’artifices). Ses derniers mots ont été « if you could do just one thing for me : go back home safe and thank me later ». Et non Thank me Now (qui aurait été sa dernière chanson).
Fin du concert, Rideau, adios Drizzy dans ton joli peignoir de boxeur et à plus.


Petit retour sur:


C'est là qu'on se rend compte à quel point What's my name est un putin de single!

Bon sinon et vous, z’avez kiffé la vibe ou bien ?

TrackList (désordre) :
xForever
xUp all night
What’s my Name
Aston Martin Music
Fireworks
The Resistance
Find your Love
The Best I ever Had
Show me a Good Time
In the Morning
Fancy
Miss me
xOver


NB: Les morceaux précédés de "x" sont dans le bon ordre. 

Eden & Jee S.

1 commentaire:

Anonymous a dit…

Le concert était vraiment génial ! bon c'est vrai Drake était bien en manque et nous l'a bien fait remarqué ! Il nous ont pas mis de carotte pour le tournage du clip :
http://www.freeonsmash.com/videos/watch/jkf7mjm9ltk11a92/