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2 juin 2011

Bonsoir. Sorte de billet d'humeur. 03/06/2011. 02:23 Saignant durement absolument TOUTES les chansons susceptibles de me faire basculer dans de la nostalgie badante des moments les moins pires de cette année, il n'y en a pas plus de 5, c'est triste à lire.

Pourquoi est ce qu'il est deux heures du matin et que je ne dors toujours pas? J'ai perdu l'habitude de dormir. J'ai l'impression qu'il se passe / pourrait se passer beaucoup trop de choses pendant mes rares périodes de sommeil et je ne veux rien rater. Je réfléchis trop. Paradoxalement, ces rares heures sont les seules où j'ai l'impression de toucher du doigt l'apaisement. J'suis un peu tourmentée en ce moment, stressée déjà par l'attente des résultats concernant ce qu'il adviendra de ma vie à compter de septembre, et affaiblie par des choses qui ne devraient pas. I mean, des choses qui font partie de la vie, de la guerre. Je me suis toujours refusée à considérer la vie comme une guerre permanente, malgré l'acharnement avec lequel ceux qui en ont été les garants on essayé de l'encrer dans mon éducation, dans ce que serait mon caractère. J'ai appris sur le tas, et au point où j'en suis je dois me résigner à leur donner raison. Il n'y a aucune sorte de grandeur dans l'humanité, aucune forme de beauté dans la faiblesse humaine. J'ai l'impression de nager dans l'incompréhension ambiante la plus totale, de me sentir seule au milieu de la foule, de devenir phobique de la solitude, mais de ne pas supporter la moindre présence. Ma vie amoureuse ressemble au meilleur scénar' d'un jour une histoire sur M6 un jour de pluie, je les congédie tous dès que ça me demande la moindre once d'implication, je fuis, je ne me retourne jamais, je partage, je m'en fous. Je n'aime plus, c'est pas viable, l'amour.  Aucune perspective de fin heureuse pour le moment, rien à quoi se raccrocher, même pas le futur puisqu'il est incertain. Enfin, j'espère que je ne suis pas la seule à ressentir ça à certaines périodes, c'est égoïste un peu. ..beaucoup, même, mais j'assume. Une année pire que chaotique dont je me suis sortie in extrémiste et dont l'unique happy end pressenti serait le fait de savoir au moins où on va. ..ou JE vais. J'ai fini par comprendre à force de claques successives qu'on roule toujours seul, même au milieu d'une meute de loups*. Ah oui et j'ai peur aussi, raison encore indéterminée mais je le ressens, vents défavorables. J'ai vraiment besoin d'air en fait. Si l'envie me prend de finir ce texte, peut être que je le finirai, mais là. ..


 Dannah.
En photo: L'un de ces moments.

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